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Compagnie de théâtre contemporain. 

Création de spectacles vivants.

Créée en 2018 par Morgane Nagir et Florian Pantallarisch, comédiens-porteurs de projet. 

Siège social : chez O Notes, 4 rue Jean Suau, 31000 Toulouse (Occitanie).

Président : Maxime Hunault.

07 69 83 80 68 / cie.theatre13.7@gmail.com

Compagnie associée du Théâtre Jules Julien (saison 2020-2021).

13.7 milliards d'années : naissance théorique de l'univers 

un chiffre écrit en toutes lettres pour évoquer l'origine

et l'image d'une parole tendue entre volonté de résoudre, et sensation de n'avoir rien épuisé

( la compagnie se réserve le droit de changer de nom d'ici 100 millions d'années )

QUI SOMMES-NOUS ?

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Morgane Nagir : comédienne, porteuse de projet. Elle aime les auteurs russes, les grands espaces et les repas de famille. 

Florian Pantallarisch : comédien, porteur de projet. Il aime la comédie, l'espace interstellaire et les réunions de travail.  

Motif de la rencontre : complicité artistique ; goût partagé pour la pensée, l'humour et l'esprit de comptoir ; formation commune - Conservatoire de Toulouse, Classe Labo (Chantiers Nomades), pépinière d’artistes Laborateurs. 

Fonctionnement : Chaque porteur de projet de la compagnie peut signer un geste artistique, associant l'autre en regard complice. Chaque projet se place ainsi dans la continuité d'une recherche théâtrale commune.

IDENTITE ARTISTIQUE

Théâtre de la parole

L'imaginaire de 13.7 est baigné par l'énergie de la langue : la parole radicale du 20 Novembre de Lars Noren, l'énormité amoureuse chez Claudel, les longs développements sur le peuple russe dans Les Démons de Dostoïevski, le ressassement des Enivrés d'Ivan Viripaev, le rythme et la virtuosité des dialogues d'Alexandre Astier et, dans le réel, l'engagement spontané des penseurs, des scientifiques, des passionnés, des révoltés.

A travers des registres différents, du drame à la comédie, 13.7 se passionne pour les grands élans et le plaisir de la parole, quand celle-ci engendre des changements de paradigme, des actes de rébellion, de nouvelles manières de penser et d'exister dans le monde, fussent-elles absurdes, ou témoignant d'une perdition, d'un décalage, d'un ridicule. La compagnie défend un théâtre contemporain tout public, engagé dans l'enthousiasme et la volonté de partage avec le spectateur. Car la représentation est pour nous un espace de divertissement, joyeux et exigeant. 

Nos "personnages"

S'ils n'ont pas souvent les mots, les personnages que nous mettons en scène restent des assoiffés de parole, débordants d'admiration pour celles et ceux qui savent, et dont ils s'abreuvent. Ce sont des êtres terre-à-terre, bruts, immédiats, habités par une parole excessive qui chez eux précèdent voir remplace la pensée. Ca parle, ça parle. Ils ont compris que le pouvoir est du côté de ceux qui prennent la parole, et se lèvent pour défendre, partager, chercher - peu importe s'ils ont compris un peu de travers : ils y croient ! Sur scène, nous voulons donner à voir et à entendre comment la parole transforme, bouleverse ces êtres dans leur rapport à la réalité : comment elle les gonfle d'intentions et d'ambitions démesurées, et comment, souvent, ils échouent à se hisser au-dessus de leur réalité, essayant toujours. Car leur moteur n'est pas le faire, mais le dire. 

Nos spectacles 

13.7 propose différents types de créations : mises en scène de textes ou écritures originales de plateau, dans des formes destinées aux salles de théâtre, comme aux lieux non-dédiés au spectacle vivant. A chaque fois, le choix est fait d'un dispositif scénique ancré dans le réel, et d'un rapport de jeu avec des espaces bruts, concrets.

Dans Même les génies gèlent (écriture originale), on découvre sur la scène un grand mur qui projette les spectateur.ices dans le local de l'association Science Emerveille ; un local vide, sans même une chaise, qui va peu à peu ridiculiser et révéler la solitude de ces trois personnages, désespérément seuls dans leur quête de partager leur passion pour les sciences physiques. Bien qu'ancré dans le réel, la mise en scène et en lumière s'éloigne du réalisme pour jouer poétiquement avec des éléments de décor, et sur la perception du public.

Dans Le 20 Novembre, où le personnage investit l'espace arme à la main, on joue avec la réalité de la salle de classe dans laquelle se joue exclusivement le spectacle : le tableau blanc, les placards, le bureau de l'enseignant.e constituent des éléments scénographiques qui servent un "effet de réel" suffisant pour permettre un jeu moins dramatique et du rapport au public.

Scénographie, mise en scène, tout est mis au service de l'acteur.ice, pris par cet élan vital d'un personnage qui s'embarque dans des actes ou des raisonnements plus grands que lui pour saisir quelque chose qui le dépasse : se rêver une place dans le monde, ou ramener un peu d'ordre dans un univers où 2 + 2 n'est pas toujours égal à 4. 

Le public

La compagnie explore différents rapports de jeu avec le public,

Dans ses formes destinées aux "boites noires", la compagnie amène le spectateur à se projeter dans un espace fictionnel, comme le local de Science Emerveille dans Même les génies gèlent où se déroule une épique réunion de rentrée, sans pour autant le prendre directement à parti. Avec un jeu généreux et ouvert sur le public, les acteur.ices assument une convention plutôt classique d'une recherche de fiction sans passer par un 4e mur.

Dans ses formes légères, qui se déroulent hors des salles de spectacles, la compagnie assume un rapport au public plus direct, pris dans la fiction. Dans Le 20 Novembre, les élèves présents sont intégrés à l'histoire : ce sont les camarades de classe du personnage principal qu'il tente de rallier à lui, avec de nombreuses interactions qui font du spectateur un moteur du spectacle. Dans L'Epopée Quantique, forme artistique légère associée à Même les génies gèlent, le pari est fait de faire sortir les personnages hors des murs de l'association : ils débarquent pour raconter au public l'histoire passionnante de la découverte de l'atome, et de la naissance de la physique quantique. Le pont entre les deux formes et ces deux rapports différents au public permettent de développer un nouveau rapport aux personnages : les acteurs mettent ici leur jeu au service du contenu scientifique, alors qu'il n'est qu'un imaginaire poétique dans Même les génies gèlent où la fiction est première. 

C'est le choix d'un jeu haut en couleur, fort en rythme et en ruptures que 13.7 assure la continuité esthétique de ses créations, en plaçant l'acteur.ice au centreSur scène ou dans les espaces non-dédiés, 13.7 explore à la fois le plaisir de jeu dans des configurations simples, sans pour autant renoncer aux formes plus ambitieuses d'une bande d'acteur.ices au plateau, en complicité avec décorateur.ices et créateur.ices lumière et son. Malgré les conditions de création actuelles qui rendent parfois ces tentatives difficiles, le théâtre reste pour nous une expérience collective. 

Autour du spectacle 

Autour de ses spectacles, 13.7 est engagé dans le dialogue entre le monde artistique, et de celui de la recherche. Cela passe par la mise à disposition des outils de l'acteur et de l'écriture au service de la transmission, comme dans la forme artistique et pédagogique de L'Epopée Quantique, écrite avec le physicien Stéphane Blanco (Institut Laplace, CNRS). L'enjeu est de mettre l'énergie théâtrale au service de l'histoire de la connaissance, en venant raconter au tout public la naissance de la physique quantique. Dans cette perspective, la compagnie a travaillé avec l'Association Passerelle Arts Sciences Technologie, l'Ecole d'Ingénieur de Purpan, ou encore le Quai des Savoirs (Nuit des Chercheurs 2019), s'associe également avec le Théâtre Jules Julien et d'autres compagnies pour organiser des rencontres entre artistes et chercheurs, et s'engage dans la promotion de la rencontre entre publics, artistes et milieu de la recherche.

Enfin, la compagnie accompagne dans sa structure des formes légères (de type solo d'acteur.ices), portés par des artistes avec lesquels elle partage une affinité artistique. 13.7 a par exemple hébergé la création du spectacle Royale Machine de Maxime Bodin (acteur dans Même les génies gèlent, sortant du Conservatoire de Toulouse), et porte la Conférence rêvée d'une femme ridicule, solo de l'actrice Charlotte Castellat (sortante de la Classe Labo et des Laborateurs). 

LES SPECTACLES

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-  Le 20 Novembre de Lars Noren. Sébastian est abreuvé de discours identitaires et tente de rentrer dans le panthéon de ses héros, Dylan Klebold et Eric Harris. Il investit une salle de classe caméra au poing ; ne lui reste que la parole pour convaincre les autres que sa violence est un acte de justice et non un aveuglement. Par la parole, il tente de manipuler son auditoire, de se révéler puissant et non brisé. Dans ce solo où la parole est un acte de violence, elle finit également par mettre le personnage face à lui même. 

Les élèves sont ici pris à parti, inviter à agir et à répondre, ils font partie intégrante de la fiction. 

- Même les génies gèlent. Dans l'association "Science Emerveille", Marc rend la physique quantique compréhensible à des enfants de 10 ans en traversant le mur en placo de l'association costumé en électron géant ; son collègue Jean, amoureux de Galilée, est resté enfermé dans le local de l'association pour y pleurer la non-venue de son vulgarisateur favori Etienne Klein à sa "Fête de l'Atome" ; sans oublier Mona, pilier de l'association, qui recentre l'équipe par d'obscures séances de thérapie quantiques capables de ressusciter des génies disparus...

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- Ovni, d'Ivan Viripaev. Dix personnages écoutent leur voix intérieure, et veulent partager à tout prix la révélation que leur a procuré le contact avec une civilisation extraterrestre, même si pour cela ils doivent passer par la répétition ou le ridicule. 

Artiom Goussev ci-contre, a compris que l'homme descendait du silence, et que tout nos problèmes sont liés au bruit que nous nous faisons dans nos têtes à force de suffisance, de réflexions, de ruminements ou d'alcool. 

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Ça ne parle pas,

C’est un chiffre,

C’est facile à retenir ;

C’est ta date d’anniversaire,

Celle de ton chien,

De ta maison,

Du tas de caillou qui te sert de sol,

De ton soleil,

Des étoiles mortes,

De tout.

A l’avant-garde d’une armée de zéros

C’est l’origine qu’on ne peut pas nommer

Jusqu’où on peut compter

Tout ce qu’on peut dire, bref :

La vague impression de tenir quelque chose.

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